Les
Forts au Sud-Ouest de Metz
Date
: Du 19 au 23 Novembre, 1944 |
Lieu
des faits : Sud-Ouest de Metz, France |
Unité
présente: 379th Inf. Reg. |
The
Ninety-fifth Infantry Division History book.
Le 379th Infantry Regiment, situé à l’extrême sud du
secteur de la Division, n’était pas en position pour
prendre part à la traversée de la Moselle et le soir du
18 Novembre, le Colonel Chapman reçu l’ordre de relever
le secteur autour de sa route d’approvisionnement et
d’établir contact avec le 378th Infantry Regiment.
Au matin du 19 Novembre, le 1st Battalion du 379th
Infantry Regiment entrait dans Moulins-lès-Metz et le 3rd
Battalion dans Scy-Chazelles, tandis que le 2nd
Battalion descendait par l’Est la colline du Fort Jeanne
d’Arc en direction de Maison Neuve. Pendant que les trois
battalions progressaient dans leurs
zones, un détachement de 30 hommes accompagnés par deux
tanks partirent en avant dans le but d’obtenir un
contact avec le 378th Infantry Regiment. C’est à 11H00
que le contact fut établi entre les deux régiments à
Longeville-lès-Metz. Durant l’après-midi, le 379th
Infantry Regiment continua à nettoyer de toute résistance
son secteur. Les événements majeurs se déroulèrent
dans les villages du Sud-Ouest : Ars-sur-Moselle était
sécurisé par le 2nd Battalion, alors que le
Fort Driant ne s’était pas encore totalement rendu.
Pendant ce temps, le 378th Infantry
Regiment était occupé d’attaquer le Fort de Plapeville
et deux petites fortifications situées entre celui-ci et
le Fort St Quentin. Au matin du 19 Novembre, le 378th
Infantry Regiment demanda et obtint une modification de la
limite de ses zones qui incluait désormais le Fort St
Quentin. Cependant, tous les forts continuèrent à résister, et dans l’après-midi,
le 378th Infantry Regiment demanda de quitter ses lignes
et de donner ses objectifs au 379th Infantry
Regiment. Au jour du 19 Novembre, le 379th Infantry
Regiment était beaucoup trop engagé dans ses opérations
de progression pour s’occuper de cette mission
additionnelle, mais durant la soirée, le General Faith
ordonna au Colonel Chapman d’assurer le maintien de la
zone du St Quentin dès le 20 Novembre à 10 heures. Il était
estimé qu’une force d’un battalion serait nécessaire
pour neutraliser et contenir le Fort St Quentin. Pas plus
tard que le 21 Novembre à 7h30, le régiment devait
lancer une attaque puis successivement capturer et
nettoyer le Fort de Plappeville; deux fortifications entre
le Fort de Plappeville et le Fort St Quentin; le Fort St
Quentin; le Fort Jeanne d’Arc; sept fortifications entre
le Fort Jeanne d’Arc et le Fort Driant; et enfin le Fort
Driant. L’utilisation maximale de tirs de soutien
avaient été souhaités dans le but de pousser les
assiégés à se rendre. Cependant, les instructions de
l’opération étaient explicites en un point :
« Aucune fortification ne devra être attaquée par
par l’infanterie face à un feu ennemi trop important
qui pourrait causer des pertes excessives. »
En accord avec ces directives, le 3rd Battalion du
379th Infantry Regiment releva le 378th Infantry Regiment
au Fort St Quentin le 20 Novembre à 7h30, et le 1st
Battalion releva ce même régiment au Fort de Plappeville
tôt le 21 Novembre. Le 21 Novembre à 7h30, le 1st
Battalion lança une attaque comme indiquée dans les instructions de l'opération et tenta de réduire le Fort de Plappeville. Cependant, depuis que l'artillerie américaine avait prouvé son innefficacité face à la garnison enterrée dans les souterrains du Fort, la Division était interdite de lancer des assauts directs contre un feu ennemi trop
puissant : le Fort Plappeville continua donc à résister. Comme
pour toutes les autres fortifications situées dans la zone du
Régiment, le 379th Infantry Regiment ne pouvait pas faire plus que de détruire les positions avancées autour des forts, ce qu'il accomplit rapidement, et de contenir les garnisons pendant que les
commandement tentait de trouver une solution pour réduire
ces points de défense avec d'autres moyens...
Les prisonniers Allemands des
fortifications avouèrent que l’artillerie américaine
ne les avait que très peu gênés, mais plusieurs affirmèrent
qu’un bombardement aérien aurait pu être beaucoup plus
efficace. Une mission aérienne avait été planifiée
pour le Fort de Plappeville le 21 Novembre, et la Division
avait été informée qu’une escadrille de bombardier
transportant des bombes de 500kgs y serait engagée. En
conséquence, le 379th Infantry Regiment ordonna à ses
troupes de se retirer de toutes les zones barbelées situées
autour du fort dès 14h00. Cependant, la mission ne fut pas
effectuée, et à 17h00 les troupes retournèrent à leurs
positions initiales.
Des radios de propagande furent utilisés contre les trois principaux forts : Plappeville, St Quentin et Jeanne d'Arc. Le commandant allemand du Fort Plappeville demanda à rencontrer les commandants du régiment et pu donc dialoguer avec un officier de
renseignements et un membre de l'équipe qui interroge les prisonniers de guerre. Cependant, le commandant, un colonel de l'artillerie Allemande, refusa de se rendre tant que les munitions et nourritures ne soient épuisées ou tant qu'ils n'avaient pas été chassés par la force. Le seul but de cette réunion était la demande d'une trêve afin dévacuer les blessés.
Tard dans la journée du 21 Novembre, le 379th Infantry Regiment reçu des informations sur leur remplacement par des éléments de la 5th
Infantry Division; mais devait contribuer à des tirs de support
sans pour autant avoir son infanterie empêtrée autours des forts. Les forces présentes autour du régiment se retirèrent aussi vite que possible. Les éléments des Company C et Company D quittèrent les Forts
Jussy Nord et Jussy Sud tôt le 22 Novembre et se déplacèrent en direction de Peltre, situé à
quelques kilomètres au sud-est de Metz. A 10h00 le 23 Novembre, l'évacuation finale était entammé, et à 17h00 la zone était confiée à l'officier commandant le 2nd
Infantry Regiment. Finalement, juste avant minuit du 23 Novembre, les derniers détachements du 379th Infantry Regiment
se retiraient de la Ferme de Moscou; de la Ferme St Hubert; du bunker au sud du Fort de Guise; et du Fort de Guise.
Le 379th Infantry Regiment transfera à la 5th Infantry
Division les sept forts qu'elle avait jusqu'alors encerclés. Six des
forts se sont donc rendus à la 5th Infantry
Division. Le septième, le Fort Jeanne d'Arc, se rendra à la
Task Force Pickett, qui releva plus tard la 5th Infantry Division de son secteur. La liste suivante contient les noms des forts, tailles des garnisons estimées par le 379th Infantry Regiment au jour du 21 Novembre et les dates quand celles-ci tombèrent aux mains des Américains :
Fort
Plappeville : 200 hommes – 7 Decembre
Fort
St Quentin : 600 hommes – 6 Decembre
Fort
Jeanne d’Arc : 500 hommes – 9 Decembre
Fort
Driant : 700 hommes – 8 Decembre
Fort
Bois de la Dame : 100 hommes – 26 Novembre
Fort
Marival : 50 hommes – 26 Novembre
Fort
St Hubert : 50 hommes – 26 Novembre
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A gauche :
Le Fort
Jeanne d'Arc était le dernier à se rendre, en
Décembre . C'était le fort le plus puissant de la région et fut capable de résister aussi longtemps car il avait été réapprovisionné
juste avant que la campagne ne commence. Ce fort n'a pas été capturé par la 95th
Infantry Division, mais par la 26th Infantry Division qui était dans cette zone à cette date. |
Mes
remerciement au MG Archer. Infos du livre Ninety-fifth
Infantry Division History. |
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